Pirelli répète l'expérience à Monza : voici ce qui se passe pendant les qualifications
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Lors du Grand Prix d'Italie le week-end prochain, un format de qualification déjà expérimenté en Hongrie sera de nouveau testé. Pour Monza, il imposera à nouveau quels pneus composés de Pirelli peuvent être utilisés pour chaque segment des qualifications. Voici les règles pour le samedi :
Les organisateurs de la Formule 1 estiment qu'il est important que le sport devienne plus durable. Limiter davantage le nombre de trains de pneus à utiliser au cours d'un week-end est une mesure qui permet d'y parvenir. Au cours d'un week-end normal, les pilotes ont 13 jeux de pneus à leur disposition, à Monza ce sera 11 : trois jeux de pneus durs, quatre jeux de pneus médiums et quatre jeux de pneus souples.
Au cours d'une séance de qualification normale, les équipes ont la possibilité de décider quel composé de Pirelli elles veulent utiliser en Q1, Q2 et Q3. Pour l'Italie, il est prescrit que les pneus durs soient utilisés en Q1, les médiums sont obligatoires en Q2 et en Q3 les pilotes roulent avec des softs. D'ailleurs, si les qualifications se déroulent sur le mouillé, le choix des pneus est libre.
Moins de jeux de pneus inutilisés
L'avantage de cette configuration est que les équipes utilisent réellement les trains de pneus qui leur sont attribués. Dans la situation actuelle, les pilotes choisissent généralement des pneus tendres (et parfois un pneu médium) pour les qualifications. Le pneu dur intervient beaucoup moins souvent, parfois même pendant les courses. En réduisant le nombre de trains de pneus et en prescrivant également quand utiliser quels pneus lors des qualifications, la Formule 1 veut essayer de réduire le nombre de trains de pneus inutilisés - ce qui est évidemment mieux en termes de durabilité.
Au Hungaroring - où ce format de qualification a été testé pour la première fois - il s'est avéré que les équipes étaient beaucoup moins actives sur la piste pendant les essais libres parce qu'elles voulaient économiser des trains de pneus. Plusieurs pilotes, dont Max Verstappen et Fernando Alonso, n'ont pas apprécié ce nouveau format de qualification. Une évaluation suivra après le Grand Prix d'Italie et une décision sera prise pour savoir si ce format s'appliquera à toutes les courses à l'avenir.